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Actualités politiques et historiques.

Attention aux super - diplomés

Allez, profitons du carême pour une petite confession : oui, il m’est arrivé d’engager des diplômés. Et oui, je m’en suis quasiment à chaque fois mordu les doigts. Passer des diplômes ou des concours, c’est un sport. Y réussir n’indique rien d’autre que la capacité… d’y réussir. Un agrégé d’histoire n’est pas forcément un bon historien : c’est un bon technicien de l’agrégation d’histoire ; il a su faire ce qu’il fallait pour obtenir un résultat précis : son agrégation. Au-delà de ça, il a tout à apprendre d’un métier.

La génération de mes parents – nés autour de la Deuxième Guerre mondiale – est la dernière qui confond diplômes et auréole. Chez les millenials, on mesurera plus votre potentiel professionnel à votre CV – essais d’entreprenariat y compris – qu’aux bouts de papier que vous aurez collectionnés. D’ailleurs, il y a bien longtemp

Allez, profitons du carême pour une petite confession : oui, il m’est arrivé d’engager des diplômés. Et oui, je m’en suis quasiment à chaque fois mordu les doigts. Passer des diplômes ou des concours, c’est un sport. Y réussir n’indique rien d’autre que la capacité… d’y réussir. Un agrégé d’histoire n’est pas forcément un bon historien : c’est un bon technicien de l’agrégation d’histoire ; il a su faire ce qu’il fallait pour obtenir un résultat précis : son agrégation. Au-delà de ça, il a tout à apprendre d’un métier.

La génération de mes parents – nés autour de la Deuxième Guerre mondiale – est la dernière qui confond diplômes et auréole. Chez les millenials, on mesurera plus votre potentiel professionnel à votre CV – essais d’entreprenariat y compris – qu’aux bouts de papier que vous aurez collectionnés. D’ailleurs, il y a bien longtemps qu’on les relègue en bas du CV, à côté de votre passion pour le macramé ou l’ostréiculture bio.

Nous nous sommes trimballés, pendant des décennies, des hommes politiques dont la seule profession – et le seul talent – consistait à se faire élire. Et ils le faisaient bien, les bougres ! Ils avaient adapté la méthode des examens et concours de leur jeunesse à un nouveau jeu : l’élection. Et, là encore, une fois élus, ils pouvaient s’endormir tranquillement, jusqu’à la prochaine élection. Je me souviens m’être retrouvé à discuter avec le cadre d’un parti, auquel je posai benoîtement la question de sa profession, de son métier. Il me répondit d’un air d’évidence… qu’il n’avait jamais fait que ça ! J’insistai. « Mais, tu n’avais pas un métier, avant ? » Même réponse à la question répétée : non.

On peut penser ce que l’on veut de l’équipe qui mène les destinées de la France aujourd’hui. On ne peut, néanmoins, leur retirer une chose : ils agissent comme s’ils étaient au board d’une grande entreprise. Ce qui fait, évidemment, hurler de douleur les « scrogneugneus » moribonds qui pensent encore qu’on dirige un pays avec de l’idéologie alors que tout, dans le monde, à chaque instant, nous montre qu’un pays n’est qu’une des entités actrices du jeu d’échec international, au même titre que les GAFA, les organismes supranationaux ou n’importe quel floor de traders sur Wall Street.

Et dans ce monde-là, un poivre-et-sel rigolard semi-zozotant (c’est à la mode) pointe son nez pour déblatérer des propos qu’on admettrait à peine d’un pochetron au zinc du coin. Là, il n’y a que deux options possibles : ou bien il savait qu’il était enregistré (ou tout au moins l’espérait), ou bien il l’ignorait.

 

S’il se savait ou s’espérait enregistré, il en profita donc pour faire passer un message « Trump-like » de sale gosse qui trouve tout le monde complètement idiot. Pour faire court : « tous des nuls » (sauf moi). Qui espère-t-il séduire avec un tel « discours » ? Les déçus du Front ?

S’il ne se savait pas enregistré, alors c’est encore pire : il est juste naïf.

Le président des Républicains pèche là où d’autres avant lui on péché : il ne voit pas que l’invective est passée de mode. Pensez entreprise : donne-t-on les rênes du groupe au cadre ingérable qui a insulté semi-publiquement tous les PDG précédents ?

Laurent Wauquiez passe à raison pour un clown. Suivez-le si vous voulez mais, au moins, faites-le en connaissance de cause.

s qu’on les relègue en bas du CV, à côté de votre passion pour le macramé ou l’ostréiculture bio.

Nous nous sommes trimballés, pendant des décennies, des hommes politiques dont la seule profession – et le seul talent – consistait à se faire élire. Et ils le faisaient bien, les bougres ! Ils avaient adapté la méthode des examens et concours de leur jeunesse à un nouveau jeu : l’élection. Et, là encore, une fois élus, ils pouvaient s’endormir tranquillement, jusqu’à la prochaine élection. Je me souviens m’être retrouvé à discuter avec le cadre d’un parti, auquel je posai benoîtement la question de sa profession, de son métier. Il me répondit d’un air d’évidence… qu’il n’avait jamais fait que ça ! J’insistai. « Mais, tu n’avais pas un métier, avant ? » Même réponse à la question répétée : non.

On peut penser ce que l’on veut de l’équipe qui mène les destinées de la France aujourd’hui. On ne peut, néanmoins, leur retirer une chose : ils agissent comme s’ils étaient au board d’une grande entreprise. Ce qui fait, évidemment, hurler de douleur les « scrogneugneus » moribonds qui pensent encore qu’on dirige un pays avec de l’idéologie alors que tout, dans le monde, à chaque instant, nous montre qu’un pays n’est qu’une des entités actrices du jeu d’échec international, au même titre que les GAFA, les organismes supranationaux ou n’importe quel floor de traders sur Wall Street.

Et dans ce monde-là, un poivre-et-sel rigolard semi-zozotant (c’est à la mode) pointe son nez pour déblatérer des propos qu’on admettrait à peine d’un pochetron au zinc du coin. Là, il n’y a que deux options possibles : ou bien il savait qu’il était enregistré (ou tout au moins l’espérait), ou bien il l’ignorait.

 

S’il se savait ou s’espérait enregistré, il en profita donc pour faire passer un message « Trump-like » de sale gosse qui trouve tout le monde complètement idiot. Pour faire court : « tous des nuls » (sauf moi). Qui espère-t-il séduire avec un tel « discours » ? Les déçus du Front ?

S’il ne se savait pas enregistré, alors c’est encore pire : il est juste naïf.

Le président des Républicains pèche là où d’autres avant lui on péché : il ne voit pas que l’invective est passée de mode. Pensez entreprise : donne-t-on les rênes du groupe au cadre ingérable qui a insulté semi-publiquement tous les PDG précédents ?

Laurent Wauquiez passe à raison pour un clown. Suivez-le si vous voulez mais, au moins, faites-le en connaissance de cause.

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